Si quelqu’un est sorti du Brockus insatisfait après ce match époustouflant, il doit se faire interdire de salle comme certains joueurs se font interdire de casino. Car ce fut une grande soirée !

Une de celles qui restent en mémoire et que l’on se raconte encore bien longtemps après.

Le SCRA avait l’obligation de faire un résultat et c’est avec détermination que les «Rouge et blanc » vont attaquer la rencontre soutenus par un public inconditionnel. Comme à Valongo, c’est Roc, toujours précieux qui va ouvrir la marque et grâce notamment à un grand Pedro le SCRA va garder son avantage au long de la première période.

Enfin presque puisqu’à 43 secondes du repos, Joao Almeida va égaliser sur une reprise au 2e poteau.

Grosse deuxième période

La deuxième mi-temps verra le SCRA prendre le large tout en restant sous la menace portugaise.

2-1 pour les Audomarois sur reprise magistrale de Pichu servi par Francisco puis 3-1, but inscrit par Pablo sur une passe en or de Thibault.

Le SCRA jouait bien, le gardien visiteur multipliait les arrêts mais notre Pedro va céder sur un but magnifique de Carlos Ramos. Une réalisation qui ne doit rien à personne !

3-2, un but d’écart, pas suffisant ! Mais Joao Pedro va se voir infliger un carton bleu. Pour ce qui est de transformer les coups francs, Pablo est un animal à sang froid et après un tir sur la barre, sa reprise fera mouche. Ben oui, 4-2 !

Il restait une inquiétude, ce tableau d’affichage qui indiquait obstinément 9 fautes pour les locaux. La menace subsistait...

Mais une magnifique passe de Marçal pour Fabien, impitoyable, ôtait tout suspense. Pour l’anecdote, on notera le carton bleu reçu par Manti à 17 secondes du terme juste pour permettre à Pedro de bloquer un tir de plus à la grande joie du public survolté.

Ce match fantastique laisse le SCRA en bonne position pour la qualification mais la victoire surprise de Lodi à Oliveirense rebat les cartes : il reste 6 points à prendre...

On a beaucoup vibré, on a applaudi à tout rompre, on a eu peur, on a tremblé, on a crié, on a tapé des mains, on a réclamé une nouvelle salle, et pour finir qu’est-ce qui s’est passé ? Eh bien, oui, oui, oui, on les a chicotés !