SCRA - Barcelos : des promesses et des regrets

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Le SCRA s'est incliné face à Barcelos (3-4) dans une salle du Brockus surchauffée, et qui aura cru jusqu'au bout à un dénouement positif.

Le son métallique du tir sur la barre de Guido résonnera encore longtemps dans les têtes des supporters ; il restait alors 30 secondes à jouer et Pedro avait quitté sa cage pour permettre l’entrée d’un joueur de champ supplémentaire. C’était la balle du match nul et le SCRA aurait bien mérité ce point tant il avait été à la hauteur de l’enjeu.

Dès l’entame du match, Barcelos, impressionnant de vitesse, de technique et de puissance mit immédiatement les Audomarois sous pression et Pedro dut s’employer à de multiples reprises. En face, le gardien argentin dut lui aussi déployer tout son talent pour protéger ses filets et enrayer toutes les tentatives locales.

0-1 à la mi-temps

De près, Miguel Rocha trouva le premier la faille et fit afficher 0-1. Le public, dans une salle comble, redoubla d’encouragements mais la mi-temps survint sur ce score.

Le SCRA attaqua la deuxième période tambour battant et se créa de nombreuses occasions mais toujours, le portier visiteur s’interposa quand ce n'étaient les montants ou la barre. Pire, Rocha vint tromper Pedro et à 2-0, il y avait de quoi douter.

Pas plus de 30 secondes cependant puisque d’un tir à mi-distance, Marçal réduisit l’écart dans un Brockus en folie. Barcelos eut tôt fait de refroidir les ardeurs audomaroises par Alvaro Morais suite à un carton bleu sévère reçu par Marçal et peu après par Miguel Viera et l’on en était à 1-4 ; il restait un petit quart d’heure à jouer.

Une fin de match palpitante

Deux options se présentaient : lâcher prise et s’effondrer ou relever la tête. Et dans ce Brockus en ébullition, lancer une nouvelle vague d’assauts. C’est bien sûr la deuxième solution, avec Guido à la manœuvre qui fut mise en œuvre.

Roc Llisa en suivant une action de Léo ramena le score à 2-4 puis à 3-4 sur passe millimétrée de Guido. On connaît l’issue de la partie mais on parle souvent de match référence, c’en était un.

Fabien Savreux était partagé entre la satisfaction de voir les progrès de son équipe et les regrets d’avoir encaissé le quatrième but dû sans doute à la fatigue physique et de ce fait aussi morale. Pour voir un bon match, il faut deux bonnes équipes, c’était le cas et ce SCRA-là nous promet encore beaucoup d’autres satisfactions.

L’autre rencontre a vu le Sporting Portugal et Reus partager les points : 2-2.

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